On se sert de quelques caractéristiques principales pour décrire le goût d’un café : la force, l’arôme, l’acidité... À vous de déguster et de déterminer grâce à des essais votre goût en ce qui concerne le café. Nous espérons que ce petit guide vous permettra de réfléchir plus facilement sur vos préférences en café en structurant votre connaissance du produit.
Cette caractéristique permet de décrire la sensation de persistance en bouche du café. Un café doux ou léger n’a pas un goût restant longtemps en bouche. La sensation est évanescente. Le café corsé lui va rester plusieurs dizaines de minutes en bouche.
Pour beaucoup de personnes, le café corsé serait un café fortement caféiné. Et bien sachez que c’est faux ! Un café peut être doux et très caféiné ou très corsé et décaféiné. Ça n’a rien à voir ! La concentration en caféine va plutôt varier avec l’altitude des plants de caféiers cultivés. Les cafés cultivés en haute altitude seront moins concentrés en caféine que les cafés cultivés à plus basse altitude.
Cependant, la force varie avec la durée de torréfaction des grains de café. Un café très torréfié, c’est-à-dire grillé, dont les grains sont très sombres, sera très corsé, inversement un café peu torréfié sera très clair d’apparence et son niveau de force sera « léger ».
On utilise généralement les adjectifs : léger, équilibré, charpenté, et corsé. En règle générale, le café d’Amérique centrale ou du Sud est léger ou équilibré, et le café d’Afrique est, quant à lui, plutôt charpenté ou corsé.
L’arôme décrit ces sensations de fleurs, de tomate, d’épices, de cacao, ressenties lors de la première gorgée par le nez et le goût. Ces arômes peuvent être extrêmement différents d’un arabica à l’autre. Le terroir et la sous-variété va jouer énormément, ainsi que si les grains sont lavés ou non. Les grains d’Afrique ne sont généralement pas lavés à dessein. Cela permet de garder dans votre café toutes les odeurs de la vie sauvage éthiopienne ce qui peut donner des arômes de gibier par exemple. Le café d’Amérique du Sud, lui, est lavé, ce qui ne rend pas le même profil aromatique.
Terreux : terre, humus, champignons…
Légumineux : petit pois, concombre…
Végétal : paille, herbe fraîche, sous-bois…
Boisé : cèdre, chêne, hêtre…
Fruité : cerise de caféier, bourgeon de cassis, citron abricot, pomme, fruits rouges…
Floral : rose thé, jasmin, violette…
Épicé : clou de girofle, grain de coriandre, poivre, vanille, cannelle…
Grillé : riz basmati, pain grillé, malt, note reglissée, caramel, chocolat noir, amande grillée, cacahuète grillée, noisette grillée, noix, volaille grillée, grillé du café, odeur fumée, tabac…
Animal : cuir, pelage mouillé…
Chimique : note médicinale, iodé…
Négatifs : foin, pomme de terre, caoutchouc…
L’acidité dans le langage courant a plutôt une acception péjorative. Dans le domaine de la torréfaction, l’acidité est l’une des composantes principales du goût du café et est une qualité positive du café. Elle est le goût piquant et agréable qui se traduit par un picotement sur chaque côté de la langue lorsque l’on déguste son café. Généralement on veut une acidité assez forte, sinon on trouve le café fade. L’acidité évoque le bonbon ou le fruit.
L’acidité dépend d’énormément de facteurs, notamment des sols, des variétés et des climats.
Le corps est la mesure de la viscosité du café. Le café peut être épais, sirupeux, cela contribue à une sensation de richesse du café. Ce « corps » du café est largement dû aux huiles essentielles extraites du café. Un café filtre retient ces huiles et leurs saveurs dans le filtre, c’est pourquoi un expresso sera plus aromatique et aura cette agréable texture soyeuse recouvrant l’ensemble du palais.
Voilà, en espérant que vous en savez plus à présent pour trouver les mots qui permettent de caractériser aussi bien les cafés qui vous plaisent ou qui vous rebutent. Vous avez toutes les informations pour choisir votre type de café que cela soit du café en grain, du café moulu, du cafés en dosettes ou en capsules.